Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Destination Tanger : Jazz ensoleillé

    Tous les ans, juste avant que l’été ne s’installe, Tanger vit durant cinq jours à l’heure de la musique. Placé sous l’égide du jazz, ce festival de jazz est à l’image d’une ville qui voit s’accroître la population à grande vitesse : il grandit, sans perdre cette convivialité qui est sa marque. Nous sommes allés voir sur place. Reportage entre ciel et mer, entre Méditerranée et Atlantique et comme on dit à Tanger : « Get high before you fly ! »

    tanger.JPG

    Place Ibéria, Rue des Anglais, Rue des Juifs, Quartier California… Une simple promenade à pied dans les rues de Tanger vous rafraîchit la mémoire : vous êtes en terre marocaine, mais le passé international de cette ville située au carrefour de la Méditerranée et de l’Atlantique est lisible partout. Il y a les noms des rues, mais il y a aussi les cimetières, l’allemand, le français, l’espagnol, jusqu’au cimetière des chiens anglais, et ce n’est pas une blague. Tanger, longtemps ville juive, a servi de refuge à des femmes et des hommes venus de partout.

    C’est donc très naturellement que vient de s’y tenir la neuvième édition d’un festival de jazz ouvert à toutes les influences musicales. Une façon de renouer avec cette époque où dix-neuf nations administraient en commun la ville, chacune rivalisant pour offrir la plus belle réception, le plus remuant thé dansant, avec des disques tout droit venus des Etats-Unis.

    Le jazz s’était accidentellement arrêté de tourner à Tanger ; par l’entremise d’un ancien publicitaire français reconverti en amoureux de la ville (et de la musique), Philippe Laurin, le voilà de nouveau en cours.Aujourd'hui il est bien implanté avec tanjazz